mercredi 26 janvier 2011

Choisir le sexe de son enfant : les maladies mitochondriales


Le débat est agité autour du DPI de sexe. Il est maintenant couramment admis pour éviter la transmission de maladies génétiques liées au chromosome X, par contre il est largement condamné pour le « family balancing ». Il existe un cas où le DPI de sexe peut être effectué alors que la pathologie n’est pas liée au sexe, il s’agit des maladies mitochondriales. Les maladies mitochondriales se transmettant par les mitochondries issues de la mère (celles contenues dans l’ovocyte, les mitochondries du spermatozoïde étant éliminées lors de la fécondation), le DPI présenterait des avantages en ne sélectionnant que des embryons mâles pour qu’à la troisième génération le risque de transmission de la maladie soit totalement éliminé. Le DPI permet d’éviter des prises de décisions difficiles en matière de reproduction pour les grossesses à venir et, de manière indirecte, pourrait permettre d'éviter la transmission de la mutation aux générations futures (Bredenoord, 2010). En France, ce genre de diagnostic n’est pas autorisé, de même que l’on n’écarte pas les embryons hétérozygotes dans les maladies récessives.