mercredi 26 janvier 2011

Prévenir du cancer


Il y a beaucoup de gènes connus pour augmenter le risque d'un individu à développer une pathologie à un certain moment de sa vie. Et ceux-ci peuvent déjà être identifiés dans l'embryon préimplantatoire. Le problème de ces pathologies à débuts souvent tardifs, c’est qu’elles soulèvent encore une fois de nombreuses questions d’ordre morale, surtout lorsqu’il s’agit de mettre fin à une grossesse, comme c’est le cas du diagnostic prénatal. Et encore une fois, le DPI peut résoudre les problèmes que peuvent se poser beaucoup de couples, les généticiens et les autorités légales ou bien morales, même si cela reste un grand sujet de polémique. Par conséquent, les personnes qui ne veulent pas communiquer leur cancer à leurs enfants, considèrent le DPI comme leur seule option. Un peu partout dans le monde, depuis 1998 (Ao,1998), les laboratoires qui font du DPI moléculaire développent des protocoles pour prendre en charge les patients à risque de transmettre certains cancers comme le syndrome de Li-Fraumeni (Verlinsky , 2001), la neurofibromatose (Abou-Sleiman, 2002 ; Verlinsky, 2002 ; Spits, 2005), le rétinoblastome (Girardet, 2003 ; Xu, 2004), le syndrome de VonHippel-Lindau (Obrador, 2009), le cancer héréditaire du sein et de l’ovaire (Jasper, 2008), cancer héréditaire du colon ou polypose (APC), ainsi que des maladies prédisposant à des cancers du sang : anémie de Fanconi, syndrome Wiskott-Aldrich. Un rapport a été effectué en France en 2007 afin de faire une évaluation de la demande et de la réalisation de DPI dans le cadre des formes héréditaires de cancers.