mercredi 26 janvier 2011

Incompatibilité de groupes sanguins


Leur travail pilote a eu comme conséquence la naissance d'une fille en bonne santé en novembre 2003 chez un couple qui avait précédemment eu un enfant sévèrement affecté par la maladie de Rhésus (maladie hémolytique du nouveau-né). Dans les populations caucasiennes environ 17% de femmes enceintes sont de Rhésus négatif RhD, parmi elles, environs 60% auront un bébé qui a hérité du Rhésus positif de RhD+ du père. Pendant la première grossesse, la mère identifie le sang du bébé comme « étranger » et peut développer des anticorps contre lui (alloimmunisation), ce qui peut être grave pour les grossesses à venir (anémie grave chez le fœtus, mort du bébé pendant ou peu de temps après la naissance). Le DPI a permis dans ce cas de choisir un embryon RhD-, afin que la mère ne développe pas d’anticorps contre lui (Van den Veyver, 1995 ; Avner, 1996). Des méthodes de DPI ont été évoquées pour le diagnostic de la thrombopénie néonatale par allo-immunisation fœtomaternelle (Freixa, 2010), résultat d'une immunisation maternelle contre les plaquettes foetales portant des antigènes d'origine paternelle non présent chez la mère, et pour le génotype Kell (Verlinsky, 2003).