jeudi 6 janvier 2011

Percer la zone pellucide


L’étape du DPI où l’on doit percer la zone pellucide est incontournable. Il existe plusieurs méthodes dont chacune ont leurs avantages et leurs inconvénients : biopsie au laser, à l’aide d’acide… mais dans tous les cas cela reste une procédure invasive, dont les conséquences sur l’embryon restent encore à démontrer, mais qui ne sont sûrement pas anodines. Des études ont été faites pour démontrer l’innocuité de cette méthode ou ses méfaits, tant sur le développement de l’embryon, sur la conservation après congélation, que sur le résultat du DPI et les chances de grossesse. Certaines études montrent que le nombre de naissances est diminué lors d’un DPI comparé à celui d’une FIV compte tenu du prélèvement d’un ou plusieurs blastomères. La biopsie de blastomère est accompagnée d’une ouverture de la zone pellucide. Plusieurs méthodes pour ouvrir la zone pellucide ont été développées : à l’aide d’acide tyrode, par dissection (à l’aide d’une micropipette, cette technique est encore appelée « partial zona dissection » ou PZD) et plus récemment à l’aide d’un laser. La méthode à l’acide était la plus développée avant l’apparition du laser en 1998. Plusieurs études ont montré que l’utilisation de l’une ou l’autre méthode était équivalente au niveau du développement de l’embryon, et que la méthode au laser est plus pratique.