La première application clinique aurait vu le jour en 1987 mais publié seulement en 1990 par l’équipe américaine (Verlinsky, 1990) pour un DPI de déficience en α-1 antitrypsine. En 1990, les premières grossesses sont obtenues (Handyside, 1990) résultant d’un transfert d’embryons féminins chez des couples à risque de transmettre une maladie liée au chromosome X (adrénoleucodystrophie et retard mental liée à l’X). Le diagnostic a été réalisé sur cinq couples en amplifiant des séquences spécifiques du chromosome Y. Une grossesse non confirmée et deux grossesses cliniques ont été observées, sans toutefois obtenir de naissance. Un diagnostic de confirmation a montré que les deux patientes étaient enceintes de jumelles. En 1990 encore, un DPI est effectué pour cinq couples à risque de transmettre la mutation delta-F508 (Strom, 1990). La particularité de ce diagnostic est qu’il est fait par l’analyse de globules polaires (n=22) et quelques blastomères correspondant (n=15) sur 21 embryons, dont 10 ont été transférés.