mercredi 26 janvier 2011

Le DPI avec typage HLA pour maladie non génétique


Les premiers typages HLA sur embryons (en anglais : « preimplantation HLA testing » pour le différencier de « preimplantation genetic diagnosis ») sans recherche de maladie génétique associée, ont eu lieu entre 2001 et 2003 (cas publiés en 2004 par l’équipe de Y. Verlinsky).

Déjà à cette époque 13 cycles avaient été effectués aux USA pour une sélection d’embryons HLA compatibles sans faire de DPI pour éviter la transmission d’une maladie génétique. Le DPI ne se limitait plus aux seules maladies héritées mais aussi celles acquises (leucémies, anémie de Blackfan-Diamond…). Si cette méthode a été appliquée aux Etats-Unis, elle reste prohibée dans de nombreux pays, particulièrement en Europe et en France, même si cela n’empêche pas les patients désireux d’employer cette technique en allant à l’étranger (certains appelle cela tourisme médical). Le rapport de l’ESHRE rapporte 13 cycles effectués jusqu’à 2009, avec 5 naissances.

La probabilité pour qu’un embryon soit HLA compatible (25%) est plus importante que dans le cas où l’embryon doit aussi être exempt de la maladie. Un des facteurs qui motive le DPI plutôt que de passer par une transplantation de donneurs non apparentés, est que la mortalité est élevée chez les enfants transplantés, atteignant 85% à 5 ans.