Avant l’arrivée du DPI, lorsqu’une femme enceinte découvrait lors d’un examen prénatal que le fœtus était porteur d’une maladie génétique, les choix s’offrant à la femme ou au couple étaient restreints. Le couple pouvait choisir soit de garder l’enfant et d’élever un enfant handicapé (ou qui va décéder rapidement), soit un avortement thérapeutique qui entraîne bien évidemment un traumatisme émotionnel, de même que physique. L’épreuve de l’interruption thérapeutique de grossesse est terrible. Il va de soit que certains couples tiennent absolument à faire tout ce qui est possible afin de l'éviter. Le traumatisme de l’interruption n’est pas seulement physique (la mère sent son bébé mourir dans son ventre) mais aussi psychologique, du fait que souvent le couple a déjà subit cette épreuve plusieurs fois, ou que l’ITG a été mal vécu une première fois. Cela peut être encore pour des questions religieuses. Dans ce cas de figure, l'interruption tardive de la grossesse peut être évitée (dans le cas où un premier enfant est déjà atteint de maladie génétique) grâce au DPI, technique lourde mais qui semble moins traumatisante que le geste de l'interruption tardive de la grossesse.