Avant, pour augmenter les chances d’implantation des embryons, ceux-ci étaient « triés » selon des critères morphologiques. On pensait que si un embryon n’avait pas les critères morphologiques attendus (par exemple : fragmentation, cellules plurinucléées, nombre de cellules anormal) celui-ci avait peu de chance de se développer et ces embryons n’étaient du coup pas transférés. Or, avec l’avènement du DPI et des techniques de FISH, certaines études prouvent qu’il n’existe pas de corrélation franche entre le statut chromosomique de l’embryon et sa morphologie. En effet, un embryon normal morphologiquement peut avoir des anomalies chromosomiques majeures qui empêcheront sont développement in utero. Mais certains groupes prétendent qu’il existe quand même une corrélation. Les premières études de corrélations montraient que les embryons avec une morphologie anormale étaient aneuploïdes mais ces études manquaient de données suffisantes. En 2001 une étude à montré que sur 1800 embryons testés, seulement 34% étaient normaux du point de vue chromosomique (Gianaroli, 2001). Alors d’autres sources ont prétendu que seul le DPI permettait de voir si un embryon était porteur de chromosomes normaux. Mais peut-on faire confiance dans l’objectivité de ces laboratoires dont le fond de commerce est le DPI pour aneuploïdie ? Probablement la combinaison des deux méthodes et l’amélioration des techniques (CGH, arrays) pourront aider à améliorer le résultat de la FIV.