jeudi 27 janvier 2011

Des applications illimitées


Pratiquement n'importe quelle maladie génétique peut être diagnostiquée depuis le séquençage du génome humain, du moment que le gène a été préalablement identifié, et maintenant le diagnostic peut être fait dans une seule cellule. En tant que tel, les possibles applications du DPI sont innombrables, et il existe certains pays où même le choix de sexe pour convenance personnelle se pratique. Bien que la plupart des maladies qui ont été au départ étudiées en utilisant le DPI se déclarent à la naissance ou bien tôt dans l'enfance, il est maintenant possible de diagnostiquer des maladies qui apparaissent plus tard dans la vie. Parmi ces maladies ont pourrait choisir préférentiellement les embryons qui ne seront pas disposer à développer certains cancer. Ou encore choisir des embryons indemnes de maladies dégénératives, tel que la maladie d’Alzheimer. Le DPI chromosomique a lui aussi été « détourné » et maintenant sert à résoudre les problèmes de fécondités par « aneuploïdie screening ». En conclusion, le DPI pourrait théoriquement permettre le choix de n'importe quel trait dont la composition génétique est connue. La méthode n’a été limitée que par l’impossibilité technique (due au peu de matériel étudié) d’analyser simultanément plusieurs caractères génétiques, mais les nouvelles technologies sont assez puissantes pour remédier à cela. Reste le nombre d’embryons, qui doit être suffisant pour allier tous les caractères voulus.