Le diagnostic prénatal s’entend des pratiques médicales ayant pour but de détecter in utero chez le fœtus une affection « d’une particulière gravité ». Il offre aux couples l’option d’interrompre une grossesse pour éviter la naissance d’un enfant porteur d’une anomalie génétique. Les couples qui n’ont pas eu l’expérience du prénatal opte souvent pour cette option avant de penser au DPI. Inversement, ceux qui ont eu à subir une ou plusieurs interruptions préfèrent l’option du DPI. 36% des couples déclarent vouloir un DPI pour éviter un DPN, et 21% des femmes qui effectuent un DPI ont déjà subit une IMG (Simpson, 2010). Dans les années 1990, le DPI était proposé aux couples porteurs de maladies liées au chromosome X pour éviter de transférer des embryons masculins, mais depuis la liste des maladies prises en charge a augmenté considérablement et le DPI étant de plus en plus disponible, les demandes se font de plus en plus nombreuses (notamment pour les maladies dominantes).